Dessinatrice-reporter pour la presse, l'édition, la décoration, la promotion d'évènements et le cinéma

C'est à l'aide de plumes Sergent-Major et d'encre de Chine que Catherine Dubreuil, diplômée de l'École Supérieure des Arts décoratifs de Paris, a réinventé son métier de dessinatrice reporter.
Dessinatrice dans la grande tradition, lauréate de la Fondation de la Vocation à 22 ans, Prix de l’Académie des Beaux Arts Institut de France en 2012, Catherine Dubreuil est née pour dessiner.

Formation

Sa formation de graveur lui donne un trait à nul autre pareil.


École nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD) de Paris (spécialisation gravure) 1974 /1978
Bourse d'études : Beaux-arts de Mexico / lithographie 1978 /1979
Bourse d'études : Beaux-arts de Rome 1980
Stage Angel Academy Firenze 2014

Travaux

Illustrations, Affiches, Dessins de commande, Reportages...


Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris (1993)
Musée Grévin (1999)
Musée des Arts Forains (2001)
Piccolo Teatro di Milano - Odéon (1993)
Comédie-Française (1997)
Théâtres parisiens (1997,1999)
Télérama (1981 et 1998)
Le Nouvel observateur (1982 et 1997)
Le Monde (1983, 1995 et 1996)
Libération (1984 et 1987)
Le Figaro Magazine (1989)
The New Yorker (1994)
L’Avant-scène théâtre (2002-03)
Senso (2007-08)
La Poste (2010)
Le Figaro (2011)
La Quinzaine littéraire (2012)

Rencontres

De Fellini à Cabu...


Ses reportages et ses dessins l'ont amenée à rencontrer des personnages hors normes, singuliers et humains :

Cinéastes, acteurs, maîtres artisans, officiers, directeurs de théâtres et bien d'autres...

De ses passages en Italie elle garde le souvenir d'immenses metteurs en scène qui lui ont témoigné leur amitié: Fellini, Scola, Giorgio Strehler...

Elle croisera également la route de Bernard Giraudeau, Fanny Ardant, Roman Polanski.

Cabu l'immortalisera sur la grande échelle des pompiers qu'elle dessine.

Sans oublier ses maîtres, Ronald Searle

et Jean-Jacques Sempé qui sauront, chacun à leur manière, témoigner leur intérêt pour son travail.



 

"Je regardais intrigué, fasciné, Catherine Dubreuil tandis que dans le tohu-bohu des prises de vue,

en plein milieu de la bataille, assise sur un quelconque escabeau branlant, sans lever la tête de ses feuilles, de son crayon mordant, elle raconte les décors, les perspectives, les tours vertigineuses

des sunlights, l’embouteillage noir de la troupe jacassante, les personnages, les acteurs jusqu’au dernier figurant, les visiteurs occasionnels … Plus rapide, plus précise, plus fidèle qu’un polaroïd.

 

Regarder ses brillantes notes graphiques c‘est revoir le film, le revivre dans son déroulement

le plus intime, le plus secret."

 

Rome, Juillet 1989

 

Federico FELLINI